« With great power comes great responsability ». Cette phrase, tirée de Spider-man, est à mon sens très parlante si on la place dans la thématique du sport.
Un athlète qui souhaite élever son niveau de jeu ou qui ambitionne d’atteindre le haut niveau doit être exigeant avec lui-même. Il doit comprendre que ce n’est qu’en se mettant dans les meilleures conditions qu’il pourra avancer, et en étant très pointilleux même sur des détails anodins.
L’exigence d’un sportif passe par plusieurs étapes : une discipline de fer, une rigueur, une bonne diet, un sommeil réparateur, des sorties contrôlées, du travail acharné, de la récupération, des objectifs élevés et plein d’autres points encore.
Être exigeant avec soi-même n’est pas une mauvaise chose foncièrement puisqu’il s’agit simplement d’un dérivé de la confiance en soi. Ici, on s’inflige une exigence car on sait qu’on est capable de toucher le sommet si on s’en donne les moyens sur la durée.
Quand atteindre l’excellence est le but premier, il est impossible pour un sportif de faire les choses à moitié et d’être négligent dans son quotidien. Étant conscient de son potentiel et ne voulant pas le gâcher, il ne peut ainsi pas rester les bras croisés en attendant de progresser sans faire le nécessaire.
Parfois, ce sont des actions simples au quotidien qui peuvent impacter toute une carrière. Si seulement il y avait eu plus d’exigences, certains sportifs seraient devenus des légendes … Si aujourd’hui il y a des sportifs comme Cristiano Ronaldo, Kobe Bryant ou encore Lebron James qui sont autant adulés, c’est surtout grâce à l’ exigence envers eux-mêmes qu’ils ont eu tout au long de leur carrière, leur permettant d’être performant sur une longue période.
Néanmoins, il faut faire attention à jusqu’où peut nous mener cette exigence. Autant elle est essentielle pour le haut niveau, autant elle peut nous bloquer et nous freiner dans notre avancée. Il faut réussir à la maintenir à un certain équilibre, sans quoi elle peut se transformer en perfectionnisme, ce qui n’est pas bon…
